Le Gers
Oh grand Gers,
Terre d’Armagnac et de Croustade,
De l’Astarac à ta parade Lectoure,
De tes pittoresques villages à tes parcelles agricoles,
De Montesquiou aux champs de soja et melon,
De l’iconique cathédrale Sainte Marie aux châteaux médiévaux,
Tes versants m’ont charmé.
Oh grand Gers,
Toi et ton découpage si singulier,
Vallées, vallons et coteaux m’ont flatté,
De Marciac à St Antoine,
De tes soulans tournés aux Pyrénées,
À tes paguères exposés au Nord,
De tes serres riant à l’Atlantique,
A tes boubés saluant le soleil levant,
Tes 120 kilomètres marchés m’ont fait jubiler.
Oh grand Gers,
Ton peuple gersois m’a séduit,
Tout comme les habitants de ton pays,
Sur tes terres de Gascogne déboisés,
Y règnent tes blondes d’Aquitaine,
Sur les chemins balisés,
Solidarité rime avec les rencontres du GR,
Pèlerins de Compostelle veillent tout un chacun,
Marcher, penser et rêver,
Partager, rire et chanter,
Voguer là où le vent me porte,
Semer mon histoire en récoltant d’innombrables réalités,
Jusqu’à me perdre dans la lueur amoureuse de ma plume.
Oh grand Gers,
Là où lenteur rythme mon voyage,
Errer en m’évadant dans la richesse culturelle française,
Savourer la quête à pied dans mon pays,
Dans la simplicité d’avancer,
De s’émerveiller à la subtilité,
Dans la lenteur de flâner,
D’apprécier le goût de l’effort,
De prendre la vie comme une multitude d’expériences,
Ou le temps t’appartient,
Et la magie opère.