Là-bas dans les Monts d’Arrée
Et me voilà perché dans les Monts d’Arrée,
Après quelques 300 km marchés,
Là où le vent souffle sur la bruyère des landes,
Comme dans les fjords de Nouvelle-Zélande.
Au loin mon regard s’égare,
Sur la Chapelle St Michel de Braspard,
Les pieds usés,
Je savoure l’arrivée.
Depuis le granite du Tuchenn Kador,
Le soleil s’élève depuis les vallées de l’Armor.
Le ciel forme un camaïeu de gris,
Au dessus du lac de Brennelis.
De Drouges au Roc’h Ruz régnant sur l’Argoat.
De Guerdelan à Huelgoat,
Une fois encore une belle aventure,
Sans hydrocarbure..
Comment conclure ?
Douces furent les journées à me couper la chique,
D’une activité à rendre hystérique,
Parfois quelque peu poétique,
Jubilons juste des locomotions archaïques !
À bientôt chers moussaillons,
Sur le dos de mon canasson !